2008/09/01

Pour s'implanter en Chine, Amazon se plie aux règles de Pékin


Par f_protect(true,"Estelle Dumout","estelle.dumout","cnet.com"); Estelle DumoutZDNet FranceLundi 30 août 2004 Le cybermarchand américain s’installe sur le juteux marché chinois en rachetant la société Joyo, qui vend des biens culturels en ligne. Et comme ses concurrents Yahoo ou Ebay, il explique diplomatiquement qu'il respectera les coutumes locales. Amazon.com investit à son tour le marché chinois. Le géant américain du commerce électronique a annoncé l’acquisition de la société Joyo, qui gère l’un des principaux sites chinois de vente ligne de biens culturels – livres, CD et vidéos. La transaction se monte à 75 millions de dollars, avec un versement en numéraire de 72 millions, plus 3 millions en stock-options. Ce rachat devrait être définitivement conclu au cours du troisième trimestre 2004. La Chine est le septième pays dans lequel Amazon s’implante –�après les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et le Japon. Les dirigeants de Joyo, qui ont choisi�les Iles Vierges britanniques (dans les Caraïbes) pour domicilier leur maison mère,�ont toutefois indiqué que la société continuerait ses activités indépendamment des autres sites d’Amazon. Elle a été créée en 2000, avec le soutien financier de deux sociétés chinoises: le�groupe Lenovo (ex-Legend Computers, premier constructeur de PC en Chine populaire) et l'éditeur de logiciels, Kingsoft. Selon le Financial Times,�Joyo a réalisé un chiffre d’affaires de 16 millions de dollars sur le premier semestre 2004, contre 19 millions pour l’ensemble de l’année 2003. La firme de Jeff Bezos emboîte ainsi le pas à plusieurs autres grands groupes internet, qui ont déjà placé leurs pions pour être sur le marché chinois. En 2003 la société d’enchères en ligne Ebay a racheté son concurrent local Eachnet pour 180 millions de dollars. Yahoo a, de son côté, mis la main sur 3721 Network Software (éditeur de logiciels de recherche en langue chinoise), pour un montant de 120 millions de dollars, tout en développant un partenariat avec l’un des principaux portails du pays, Sina.com, dans le domaine des enchères en ligne. Google n’est pas non plus resté inactif, puisqu’il a lancé son service publicitaire Adwords en chinois et a�pris�une participation minoritaire dans le moteur de recherche local Baidu.com. Pour avoir une chance de se tailler une part du gâteau chinois, tous doivent accepter de se plier aux règles imposées par le gouvernement de Pékin pour éliminer les informations qu’il estime «subversives». Sans cautionner ouvertement cette censure institutionnalisée, une porte-parole d’Amazon, interrogée par notre rédaction américaine, s’en sort toutefois en se cachant derrière un faux nez. Selon elle, l'e-commerçant «respectera les coutumes et les régulations locales concernant les produits qu’il vend». Et de se justifier en soulignant qu’il fait de même dans chaque pays, notamment en Allemagne, où certains livres (comme ceux faisant l’apologie de l’idéologie nazie) sont interdits à la vente par le gouvernement. Source : zdnet.fr

Amazon : 10 ans de croissance et une pause
Le géant de la vente en ligne soufflera bientôt ses 10 bougies. Malgré une immense notoriété et des comptes positifs, les résultats 2004 de l'entreprise s'essoufflent un peu. Amazon.com fait partie de cette petite poignée de compagnies existant uniquement sur internet, a avoir acquis une taille planétaire. Mieux, le groupe fondé en 1995 par Jeff Bezos a mis dans le pied en 2003 dans un club très exclusif, celui des géants du web rentables. Amazon a peu à peu habitué le monde du multimédia, et surtout celui des analystes financiers à des ventes en progression régulière d'un trimestre sur l'autre, surtout depuis l'instauration de la livraison gratuite pour toute commande dépassant un certain montant (aux Etats-Unis, 25 dollars). C'est donc une déception à la mesure des attentes que la plus grande librairie en ligne mondiale a suscitée en affichant des ventes certes positives, mais moins importantes que prévu. Selon un financier de la banque d'affaires Piper Jaffray "le fait marquant est que la croissance se ralentit de manière marquée, avec pour la première fois une baisse des ventes à l'international d'un trimestre sur l'autre, alors qu'elles sont le moteur de la croissance pour Amazon." Il n'en fallait pas plus pour que les traders américains "vendent du titre Amazon à tour de bras." L'action a alors entamé un plongeon dans le rouge et perdu près de 13%, pour clôturer la séance de vendredi sous la barre des 40 dollars, une première depuis août 2003. La livraison gratuite plombe les résultats La première alerte avait eu lieu au premier trimestre 2004, lorsque plusieurs banques avaient laissé entendre le prix de l'action était très élevé par rapport à la valeur réelle de l'entreprise,�pointant du doigt�les "lourds coûts d'exploitation" d'Amazon, dûs, notamment à la livraison gratuite. Le très médiatique Jeff Bezos n'est pas du tout de cet avis et estime que "même si la livraison gratuite coûte cher à l'entreprise, cela permet aux clients d'économiser des dizaines de millions de dollars chaque trimestre". "Nous prévoyons de la maintenir indéfiniment" a insisté le patron du groupe. Pour bien enfoncer le clou, il a rappelé que le port gratuit (instauré à l'été 2002 aux Etats-Unis), a tellement dopé les ventes qu'il a depuis, été étendu aux cinq autres pays où Amazon est présent (Canada, Royaume Uni, France, Allemagne, Japon). Source :http://news.tf1.fr/news/multimedia/0,,3160280,00.html

Le patron d'Amazon.com veut aller dans l'espace
LOS ANGELES - Jeff Bezos, fondateur du distributeur sur internet 'Amazon.com, espère un jour pouvoir aller dans l'espace et finance dans ce but une société chargée de mettre au point un véhicule peu onéreux et réutilisable. Blue Origin se concentre pour l'instant sur de courts voyages dans l'espace, avant d'autres projets plus ambitieux. "Ensuite, nous passerons à d'autres étapes, comme peut-être le vol orbital", a déclaré mardi à Reuters Jeff Bezos. Le mois dernier, l'appareil SpaceShipOne a remporté le Ansari X-Prize récompensant le premier vol habité civil dans l'espace. Le concepteur de SpaceShipOne, Burt Rutan, s'est associé avec le propriétaire de Virgin Atlantic Airways, le Britannique Richard Branson, et espère pouvoir proposer des vols spatiaux touristiques en 2007. Source : liberation.fr

Amazon acquiert le chinois Joyo pour 75 millions de dollars
Thu August 19, 2004 5:30 PM CEST par Juliana Liu PEKIN (Reuters) - Amazon.com, le numéro un mondial de la distribution en ligne, a annoncé l'acquisition du leader chinois Joyo.com pour environ 75 millions de dollars, prenant ainsi pied sur le deuxième marché mondial par le nombre d'internautes. Dans un communiqué, le groupe américain indique que l'opération, qu'il espère finaliser au troisième trimestre, n'aura pas d'impact significatif sur ses résultats du troisième trimestre et de 2004. Le groupe de Seattle cherchait depuis plusieurs mois un partenaire ou une cible à la hauteur de ses ambitions sur le marché chinois que certains analystes évaluent à 16 milliards de dollars d'ici 2005. La Chine, où le nombre d'internautes devrait atteindre les 111 millions à la fin de l'année, a déjà attiré d'autres grands noms de l'internet comme le moteur de recherche Google, le portail Yahoo et le spécialiste des enchères eBay. "En un laps de temps assez court, Joyo.com s'est imposé comme la principale destination en ligne pour les livres, la musique et les vidéos en Chine", souligne Jeff Bezos, le directeur général d'Amazon, dans le communiqué. "Nous sommes heureux de prendre pied sur l'un des marchés les plus dynamiques du monde". Joyo.com, fondé en 2000, vend essentiellement des livres, de la musique, des films et des jouets en ligne et est réputé pour proposer aux internautes de grosses remises. Ses principaux concurrents sur le marché chinois sont Sohu.com, Sina, NetEase.com, Dangdang.com et Bertelsmann. Selon des responsables du groupe cités cette semaine dans les médias officiels, Joyo.com a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 130 millions de yuans (15,7 millions de dollars), à comparer à un total de 160 millions sur l'ensemble de 2003, et il prévoit de doubler ses ventes en 2004. Le commerce en ligne a reçu un coup de pouce inattendu l'an dernier en Chine avec l'épidémie de pneumonie atypique qui a poussé de nombreux habitants à acheter sur internet pour éviter de se rendre dans les magasins et risquer une contamination. Avant de trouver un terrain d'entente avec Joyo.com, Amazon avait semble-t-il approché son concurrent Dangdang. Selon des responsables de ce dernier, le groupe américain a proposé de prendre une participation majoritaire pour un montant allant jusqu'à 150 millions de dollars mais Dangdang a rejeté l'offre, jugeant une fusion avec Amazon risquée. Source : http://www.reuters.fr/

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