2009/08/31

Wikipedia jauge sa fiabilité darwinienne en couleurs (WikiTrust)

Wired annonce aujourd'hui la mise en place à l'automne sur Wikipedia d'une nouvelle fonctionnalité qui va à 100% dans le sens de ce que j'ai déjà appelé la "Vérité Analogique" à propos de l'encyclopédie communautaire.

En effet, un contenu (un article ou l'un de ces fragments) n'est pas initialement vrai ou faux de manière binaire mais il progresse d'un état de "doute absolu" à celui de "confiance totale" au fur et à mesure qu'il persiste en tant que tel (pas de suppression) sur le site tout en étant progressivement "distillé" (i.e précisé) par la communauté des autres rédacteurs-contributeurs.

La correction d'un morceau d'article le fera descendre à un niveau de confiance plus bas défini par le "karma" du correcteur (i.e un rédacteur de renommée pénalisera - voire favorisera - moins qu'un rédacteur inconnu) puis le temps où il persistera sous sa nouvelle forme le fera remonter en confiance.

Prochainement, Wikipedia matérialisera cette confiance relative de chaque morceau de l'article obtenues au travers de ce traçage par une palette de couleurs de surlignage des textes définie à cet effet. Le nom de cette nouvelle échelle est déjà choisi: "WikiTrust".

Cela pourrait paraître une fonctionnalité "gadget". Selon moi, au contraire, en plus d'une réponse technologique à certains cas de "vandalisme" déjà bien jugulés par la communauté, cette fonction constitue un des piliers du développement futur de Wikipedia et de sa crédibilité en matérialisant au mieux cette nouvelle forme de Vérité Analogique:
La philosophie séminale de l'encyclopédie lui impose alors de "montrer patte blanche" à ces utilisateurs pour rester sur la durée ce point de départ de toute recherche fiable: trop d'imprécisions potentielles non annoncées et ce serait l'exode!

D'ailleurs, ceci autant plus que le bébé de Jimmy Wales est souvent mis à avant par Google lui-même puisque Wikipedia reste une machine à fabriquer du Pagerank qui la propulse au sommet de bien des recherches sur les moteurs! ...et depuis peu, directement dans Google News.

La mise en place ce mécanisme de visualisation directe de la fiabilité est à mes yeux une combinaison très innovante de mécanismes uniques à l'Internet: la traçabilité totale des évolutions du contenu associée aux mécanismes de réputation virtuelle pour produire un résultat optimal et matérialisée par la souplesse des interfaces interactives modernes.

C'est donc finalement "la Sagesse des Foules (cf le livre "Wisdom of Crowds") au service d'elles-mêmes"!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

2009/08/28

les insultes vont pleuvoir

Indécent,
c'est le terme exact pour les mots qui vont suivre dans cet article ^^

Fermez les yeux et imaginez ....

en une minute vous gagnez .... disont 23 euros..... bof bof

ok Ca représente ? 1380 euros de l'heure.
hummm continue Cédric ?!

ok ca représente ? 33000 euros par tranche de 24 heures.

Certes Voui ?!

Le Modique salaire d'un million d'euros par mois.

et la les insultes pleuvent : Pfff Cédric ta encore bu, retombe sur terre...

ok ok les amis....


Savez vous la Commission que gagne un trader sur une seule transaction ?
Parfois plus de 10 Millions

Si maintenant je vous affirme que je posséde potentiellement la technique
qui permettrait avec un capital de Départ de 100 euros
de gagner disons 15000 euros par jour ????
en travaillant 15 minutes par jour sur les marchés spéculatifs...
STOP j'en dit trop.....

PERSONNE NE ME CROIRAIT SI JE L'AFFIRMAIT ......
C'est justement pour cela que j'ai décidé de ne le reveler a personne.
En hommage a tous ceux qui ne deteste sur cette mailing liste ^^
Pour ceux qui m'aime bien,
je peux juste dire qu'étant également actif dans l'humanitaire,
je vais faire certainement profiter beaucoup de monde si cela fonctionne.

Je teste tous les soirs la méthode depuis 6 mois en secret.

Le seul indice que je vous livre : "FOREX"




Pour les incrédules 2 preuves : mes positions ventes dollars contre francs suisse sur une fin de journée à plus de 30000 dollars de benef net










les insultes vont pleuvoir

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STOP j'en dit trop.....

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C'est justement pour cela que j'ai décidé de ne le reveler a personne.
En hommage a tous ceux qui ne deteste sur cette mailing liste ^^
Pour ceux qui m'aime bien,
je peux juste dire qu'étant également actif dans l'humanitaire,
je vais faire certainement profiter beaucoup de monde si cela fonctionne.

Je teste tous les soirs la méthode depuis 6 mois en secret.

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Pour les incrédules 2 preuves : mes positions ventes dollars contre francs suisse sur une fin de journée à plus de 30000 dollars de benef net










2009/08/27

Il y a le feu chez Google (pour de vrai !)

Pour une fois, ce n'est pas au sens figuré: polémique sur les droits d'auteurs, le partage des revenus, etc...

Véritable incendie cet après-midi au quartier général de Google UK. Cause: un barbecue trop "entreprenant" sur la terrasse!


Sûrement le dernier pour longtemps....

Les autres photos et détails ici

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

2009/08/26

Google Books restitue: un format ouvert pour 1 million de livres libres de droits

Depuis qu'il a lancé son programme Google Books, le géant de Mountain View a largement profité du travail de conservation des livres par la société civile depuis des siècles à travers ses bibliothèques (municipales, universitaires, etc...)

C'est ainsi qu'il pouvait annoncer 7 millions de livres scannés en octobre 2008 grâce à sa collaboration avec celles-ci.

En échange, Google restitue à la communauté:
Il donne ici une vraie valeur ajoutée: les PDFs des livres ne sont que la séquence des images des pages scannées de l'ouvrage. La version Epub est elle beaucoup plus riche (par le texte en format ASCCI, sa structure XML de balisage, etc....) pour des traitements informatiques ultérieures: re-publication, utilisation par des ebooks, analyse sémantique du texte. Etc....

Une société commerciale qui se frotte aujourd'hui les mains: Sony qui vient d'annoncer son ralliement à ce format car son lecteur de livres électroniques reçoit ainsi un immense catalogue. Une qui pleure: Amazon dont le Kindle ne supporte pas (encore ?) Epub nativement.

Un mouvement altruiste de Google que cette restitution ? Certainement... mais la volonté de créer une bonne dose de sympathie, alors que la fronde anti-Google Books (menée par l'Open Books Alliance, créée par Yahoo) gronde, n'est certainement pas absente non plus....

Google veut d'une part pouvoir poursuivre sa "mission des 3oo ans à venir" et aussi profiter de la manne publicitaire de la consultation de ces livres en ligne.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Amazon pousse le Cloud Computing dans l'entreprise via VPN

Amazon continue à tenter de faire levier sur la crise pour maximiser la pénétration de ses services de cloud computing dans l'entreprise: elle a d'abord introduit des services de mise à l'échelle et de contrôle de ces services à destination des grandes sociétés ainsi que des contrats de service.

Elle ajoute aujourd'hui un composant important: la grappe de machines fonctionnant chez elle mais intégrée à l'entreprie une connexion par réseau privé virtuel. Nom de code de ce nouveau service: "Virtual Private Cloud". Les machines de ce réseau privé sont des instances EC2 facturées selon les minutes / heures d'utilisation pouvant bien sûr utiliser du stockage S3.


Les détails techniques sont ici.

Les apports de ce développement technique sont essentiels:
  • il permet une intégration beaucoup plus simple des applications internes à l'entreprise avec celle qu'elles va progressivement migrer vers le "nuage". Auparavant, avec "Internet natif" comme seul canal de connexionle pare-feu et les autres dispositifs de sécurité de l'entreprise étaient autant de d'obstacles entre une application migrée et une autre encore au sein du centre de calcul de l'entreprise. Les problématiques des ports TCP/IP et protocoles interdits ou autorisée par le pare-feu peut ainsi disparaître
  • bien qu'imparfaite, la sécurité atteinte avec ce VPN permet l'externalisation d'applications déjà importantes pour l'entreprise
  • cette double caractéristique de confort et de sécurité permet des migrations en douceur sans pression inutile puisque l'architecture durant la migration est très saine.
Les promesses ultimes d'économie du cloud computing rendues efficacement accessibles par ce nouveau service: les grandes entreprises devraient être séduites !.... Et contribuer au succès d'Amazon avec ces prestations. Bien joué, Amazon!

N.B: chez Publicitas, nous développons actuellement une application de traitements automatiques de contenus de presse (notre coeur de métier) à grande échelle. Je vous parlerai donc bientôt de nos expériences pratiques de mise en oeuvre et d'utilisation de S3 et EC2.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

2009/08/20

[Fun] Le fondateur de Youtube met le turbo: il investit en Formule 1

Chad Hurley, le co fondateur de Youtube, a touché sa part de la vente à Google en février 2007: 345 millions de dollars. Il n'a pas été payé sur la rentabilité de sa société: heureusement, il attendrait encore son argent de la part d'un Google toujours déçu par les performances financières de Youtube.

Eh bien, il semble que C. Hurleyl vient de trouver de quoi utiliser cette manne: il va investir, visiblement de manière importante, dans la nouvelle équipe américaine de formule 1 US F1.

C'est intéressant de voir que le fondateur d'une société qui a eu et a encore des démêlés avec les différentes organisations sportives est reçu à bras ouverts quand il apporte ses dollars...

L'interview parle de son apport extra-pécunier à cette équipe: connaissances technologiques, carnet d'adresses, aptitude au bon marketing d'un sujet, etc... Ce sont surtout à mon avis ses bons billets verts qui intéressent US F1.

Mais, attention, Chad: le budget annuel des grandes équipes de F1 tourne dans les 300 millions d'euros avec une rentabilité peu évidente si elle doit être autre que de bonnes retombées médiatiques (publicitaires) pour une grande marque (automobile). Il ne faudrait donc pas tout consommer le chèque Google en 1-2 ans: on ne refait pas une telle startup que Youtube en claquant dans les doigts.... S'agit-il alors d'un investissement comme le dit l'interview ?

A bon entendeur!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

2009/08/18

Google Streetview en Suisse: même dans les avenues "secondaires"

ça y est, Google Streetview arrive en Suisse après les grandes villes de France et d'Europe. Je ne l'ai pas vu passer dans la rue, mais la Google Car avec ses caméras est passée devant l'immeuble de Lausanne où je travaille (à droite sur la photo).




Cela dénote d'une bonne couverture de la région car cette avenue des Mousquines n'est pas parmi les principales de l'agglomération lausannoise. D'ailleurs, je l'ai confirmé en live: sur Google Maps, le petit bonhomme jaune (détails de son fonctionnement chez Benoît) me montre que quasiment toutes les rues sont couvertes. A quelques exceptions, les rues piétonnes ou étroites: le Google Bike spécialisé sur ces terrains n'a pas été mis en action...



Par ailleurs, la législation suisse est sûrement plus permissive qu'ailleurs: une balade virtuelle dans les rues montre que le floutage des visages n'est pas actif! [Update: TomHtml me dit dans son commentaire ci-dessous que mon cas est le même bug déjà vu: imperfection de l'algorithme] On verra aussi bientôt si un tribunal suisse est appelé à se prononcer sur les propriétés privées ainsi exposées et si il se conforme à la jurisprudence internationale en la matière....

Pour la maison, encore un peu de répit: les montagnes du Haut-Doubs n'intéressent pas (encore) le géant de Mountain View!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

2009/08/17

diplomatie Extraterrestre

bonjour
nous venons de vivre il y a quelque jour un événement historique pour la civilisation humaine :
Le premier sommet européen exopolitique.
L'exopolitique et la science de la politique avec des mondes extra planétaires....
En plus clair cela concerne la diplomatie avec les extraterrestres.....

et donc des politiques européens participent officiellement à ce congrés ....
j'ai appris trop tard la nouvelle, sinon j'y serai allé et je vous aurai rapporté des tonnes de vidéos....

pour l'info voici l'article complet :
SOMMET-EUROPEEN-D-EXOPOLITIQUE
je me permet de citer quelques phrases :

" La terre serait une planète isolée au beau milieu d’un ensemble de civilisations hautement évoluées, organisées au niveau interplanétaire et intergalactique "

"nous allons découvrir que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers et que nous ne l'avons jamais été"

diplomatie Extraterrestre

bonjour
nous venons de vivre il y a quelque jour un événement historique pour la civilisation humaine :
Le premier sommet européen exopolitique.
L'exopolitique et la science de la politique avec des mondes extra planétaires....
En plus clair cela concerne la diplomatie avec les extraterrestres.....

et donc des politiques européens participent officiellement à ce congrés ....
j'ai appris trop tard la nouvelle, sinon j'y serai allé et je vous aurai rapporté des tonnes de vidéos....

pour l'info voici l'article complet :
SOMMET-EUROPEEN-D-EXOPOLITIQUE
je me permet de citer quelques phrases :

" La terre serait une planète isolée au beau milieu d’un ensemble de civilisations hautement évoluées, organisées au niveau interplanétaire et intergalactique "

"nous allons découvrir que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers et que nous ne l'avons jamais été"

2009/08/15

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 12 sur 12

Emil J. Smith (capitaine)





Smith tenant une assiette à l'envers en expliquant à l'hôtesse Marty Morrow quel étrange disque il a vu lors du vol UAL 105 [UPI < Keyhoe 1967]

Smith est un pilote de la compagnie américaine United Air Lines. Le personnel de la compagnie qui le connait depuis des années certifie de sa fiabilité.

Le Vendredi 4 Juillet 1947 à 20 h 17, Smith, sur le point de décoller de Boise (Idaho) pour rejoindre Seattle (Washington), est interrogé au sujet des soucoupes volantes. J'y croirai quand j'en verrai répond-il. Son vol 105 décolle à 21 h 04 de Boise.

L'observation

Dessin de Smith représentant son observation de 1947
8 mn après le décollage, alors que l'avion est à 2100 m au-dessus d'Emmet (Idaho), Ralph Stevens, le copilote de Smith, observe un premier groupe d'objets. Croyant qu'il s'agit d'avions, il allume les feux d'atterrissage. Cependant, en les étudiant un peu plus devant le ciel crépusculaire, Smith et Stevens réalisent que aucun des 5 objets ne possède d'ailes ni de queue. Après avoir appelé Marty Morrow, une hôtesse, afin d'avoir la confirmation d'un troisième témoin, ils regardent la formation un peu plus longtemps, appelent la CAA de Ontario (Oregon) pour obtenir une confirmation depuis le sol, puis voient la formation foncer en face et disparaître à grande vitesse vers l'Ouest. Smith insistera sur le fait qu'il n'y avait aucun phénomène nuageux qui aurait pu les abuser (les objets sont observés devant un ciel clair, au-dessus de l'horizon et de la zone des 1000 pieds) et qu'ils ont observé les objets assez longtemps (10 à 12 mn) pour être assez certain qu'il ne s'agissait pas d'appareils conventionnels. Ils semblaient plats à la base, arrondis au sommet, et on devinait une sorte d'aspect rugueux sur le sommet, bien qu'il ne puisse affiner cette description.
Presque immédiatement après avoir perdu de vue les 5 premiers objets, une seconde formation de 4 objets (3 en ligne et un 4ème plus haut et à droite des autres) se déplace en avant de leur position, voyageant encore une fois en direction de l'Ouest, mais à une altitude légèrement supérieure que les 8000 pieds du DC-3. Ils s'en vont rapidement hors de vue à l'Ouest à des vitesses qui apparaissent bien au-delà des vitesses connues de l'époque. Smith indique n'avoir jamais été certain des tailles ni des distances, mais que l'impression générale était que ces appareils en forme de disques étaient notablement plus grands que des appareils ordinaires.





Smith, Kenneth Arnold, et le copilote Ralph Stevens

Smith n'avait pas pris au sérieux les précédents récits de journaux utilisant le terme alors persistant de "soucoupe volante". Après cette observation de 9 appareils non conventionnels sans ailes cette soirée du 4 Juillet, il va devenir plus intéressé par le sujet, bien que se refusant à spéculer quant à leur nature réelle ou leur origine [cas Blue Book n° 34 non expliqué]. Le lendemain, Kenneth Arnold est présenté à Smith. Ils s'entendent bien et deviennent bon amis. Maury Island:Arnold demande à Smith de l'aider dans son enquête sur Maury Island. Smith dernier se déclare heureux d'apporter son aide, et Arnold se rend à Seattle pour le ramener à Tacoma.

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 12 sur 12

Emil J. Smith (capitaine)





Smith tenant une assiette à l'envers en expliquant à l'hôtesse Marty Morrow quel étrange disque il a vu lors du vol UAL 105 [UPI < Keyhoe 1967]

Smith est un pilote de la compagnie américaine United Air Lines. Le personnel de la compagnie qui le connait depuis des années certifie de sa fiabilité.

Le Vendredi 4 Juillet 1947 à 20 h 17, Smith, sur le point de décoller de Boise (Idaho) pour rejoindre Seattle (Washington), est interrogé au sujet des soucoupes volantes. J'y croirai quand j'en verrai répond-il. Son vol 105 décolle à 21 h 04 de Boise.

L'observation

Dessin de Smith représentant son observation de 1947
8 mn après le décollage, alors que l'avion est à 2100 m au-dessus d'Emmet (Idaho), Ralph Stevens, le copilote de Smith, observe un premier groupe d'objets. Croyant qu'il s'agit d'avions, il allume les feux d'atterrissage. Cependant, en les étudiant un peu plus devant le ciel crépusculaire, Smith et Stevens réalisent que aucun des 5 objets ne possède d'ailes ni de queue. Après avoir appelé Marty Morrow, une hôtesse, afin d'avoir la confirmation d'un troisième témoin, ils regardent la formation un peu plus longtemps, appelent la CAA de Ontario (Oregon) pour obtenir une confirmation depuis le sol, puis voient la formation foncer en face et disparaître à grande vitesse vers l'Ouest. Smith insistera sur le fait qu'il n'y avait aucun phénomène nuageux qui aurait pu les abuser (les objets sont observés devant un ciel clair, au-dessus de l'horizon et de la zone des 1000 pieds) et qu'ils ont observé les objets assez longtemps (10 à 12 mn) pour être assez certain qu'il ne s'agissait pas d'appareils conventionnels. Ils semblaient plats à la base, arrondis au sommet, et on devinait une sorte d'aspect rugueux sur le sommet, bien qu'il ne puisse affiner cette description.
Presque immédiatement après avoir perdu de vue les 5 premiers objets, une seconde formation de 4 objets (3 en ligne et un 4ème plus haut et à droite des autres) se déplace en avant de leur position, voyageant encore une fois en direction de l'Ouest, mais à une altitude légèrement supérieure que les 8000 pieds du DC-3. Ils s'en vont rapidement hors de vue à l'Ouest à des vitesses qui apparaissent bien au-delà des vitesses connues de l'époque. Smith indique n'avoir jamais été certain des tailles ni des distances, mais que l'impression générale était que ces appareils en forme de disques étaient notablement plus grands que des appareils ordinaires.





Smith, Kenneth Arnold, et le copilote Ralph Stevens

Smith n'avait pas pris au sérieux les précédents récits de journaux utilisant le terme alors persistant de "soucoupe volante". Après cette observation de 9 appareils non conventionnels sans ailes cette soirée du 4 Juillet, il va devenir plus intéressé par le sujet, bien que se refusant à spéculer quant à leur nature réelle ou leur origine [cas Blue Book n° 34 non expliqué]. Le lendemain, Kenneth Arnold est présenté à Smith. Ils s'entendent bien et deviennent bon amis. Maury Island:Arnold demande à Smith de l'aider dans son enquête sur Maury Island. Smith dernier se déclare heureux d'apporter son aide, et Arnold se rend à Seattle pour le ramener à Tacoma.

2009/08/13

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 11 sur 12

Robert Michael White (major général) (1924)

"Bob" White entre dans l'Armée en pleine guerre en Novembre 1942, en tant que cadet du haut de ses 18 ans. En Février 1944, il obtient son grade de pilote et est nommé 2nd lieutenant. En Juillet, il rejoint le 354ème escadron de chasseurs et les puissants P-51 Mustang du 355ème groupe de chasseurs en Angleterre pour escorter les missions de bombardement en Allemagne. En Février 1945, il est abattu par l'artillerie anti-aérienne allemande lors de sa 52ème missions de combat, et est capturé, prisonnier de guerre jusqu'à la libération de son camp 2 mois plus tard.

Après la victoire, il retourne aux Etats-Unis et entâme des études à l'Université de New-York, où il obtient un diplôme d'ingéniérie électrique en 1951. Durant la période de ses études, il est toujours officier de réserve de l'USAF à la base de Mitchel (New York), où il reste par la suite pilote et officier ingénieur du 514ème Transporteur de Troupes.

X-15 (1958-1962)

Le destin de White change véritablement en 1958, lorsque qu'il est sélectionné comme pilote principal des essais du X-15. White attend en fait la fin des premiers essais de l'appareil et suit un cursus de commandement aérien (qu'il obtient en 1959) à la base de Maxwell avant de prendre effectivement les commandes de l'engin en Avril 1960. 4 mois plus tard, il emène l'appareil à une altitude de 136000 pieds au-dessus du Lac Asseché de Rogers.

Commence alors une série de vol à des vitesses et des altitudes surprenantes, atteignant 2275 miles/h en Février 1961 (record du monde officieux). Il est le premier homme à passer Mach 4 et 5. Le 9 Novembre, il atteint 4093 miles/h alors que l'appareil n'est conçu que pour une vitesse maximale de 4000 miles/h.
Observation (1962)Le 17 Juillet 1962, White atteint l'altitude record de 96 km (314750 pieds), il se retrouve au sein d'une formation d'ovnis. Joseph Walker, autre pilote de X-15 avait également déclaré avoir observé des ovnis 2 mois plus tôt.

Par la suite il est décoré, retourne en Allemagne, officier de la 36ème Escadrille de Chasseurs Tactiques à Bitburg, puis commandant du 53ème Escadron de Chasseurs Tactiques.
En 1965 il revient aux Etats-Unis à Washington, est affecté en tant que Directeur des Systèmes Tactiques de l'AFSC à la base de Wright-Patterson, puis après un passage en Thaïlande Directeur des Systèmes Aéronautiques au même endroit pour la recherche et développement des F-15.
Il retourne à Edwards en 1970, puis quitte l'armée en Février 1981.

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 11 sur 12

Robert Michael White (major général) (1924)

"Bob" White entre dans l'Armée en pleine guerre en Novembre 1942, en tant que cadet du haut de ses 18 ans. En Février 1944, il obtient son grade de pilote et est nommé 2nd lieutenant. En Juillet, il rejoint le 354ème escadron de chasseurs et les puissants P-51 Mustang du 355ème groupe de chasseurs en Angleterre pour escorter les missions de bombardement en Allemagne. En Février 1945, il est abattu par l'artillerie anti-aérienne allemande lors de sa 52ème missions de combat, et est capturé, prisonnier de guerre jusqu'à la libération de son camp 2 mois plus tard.

Après la victoire, il retourne aux Etats-Unis et entâme des études à l'Université de New-York, où il obtient un diplôme d'ingéniérie électrique en 1951. Durant la période de ses études, il est toujours officier de réserve de l'USAF à la base de Mitchel (New York), où il reste par la suite pilote et officier ingénieur du 514ème Transporteur de Troupes.

X-15 (1958-1962)

Le destin de White change véritablement en 1958, lorsque qu'il est sélectionné comme pilote principal des essais du X-15. White attend en fait la fin des premiers essais de l'appareil et suit un cursus de commandement aérien (qu'il obtient en 1959) à la base de Maxwell avant de prendre effectivement les commandes de l'engin en Avril 1960. 4 mois plus tard, il emène l'appareil à une altitude de 136000 pieds au-dessus du Lac Asseché de Rogers.

Commence alors une série de vol à des vitesses et des altitudes surprenantes, atteignant 2275 miles/h en Février 1961 (record du monde officieux). Il est le premier homme à passer Mach 4 et 5. Le 9 Novembre, il atteint 4093 miles/h alors que l'appareil n'est conçu que pour une vitesse maximale de 4000 miles/h.
Observation (1962)Le 17 Juillet 1962, White atteint l'altitude record de 96 km (314750 pieds), il se retrouve au sein d'une formation d'ovnis. Joseph Walker, autre pilote de X-15 avait également déclaré avoir observé des ovnis 2 mois plus tôt.

Par la suite il est décoré, retourne en Allemagne, officier de la 36ème Escadrille de Chasseurs Tactiques à Bitburg, puis commandant du 53ème Escadron de Chasseurs Tactiques.
En 1965 il revient aux Etats-Unis à Washington, est affecté en tant que Directeur des Systèmes Tactiques de l'AFSC à la base de Wright-Patterson, puis après un passage en Thaïlande Directeur des Systèmes Aéronautiques au même endroit pour la recherche et développement des F-15.
Il retourne à Edwards en 1970, puis quitte l'armée en Février 1981.

2009/08/11

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 10 sur 12

John Callahan

Chef de Division de la FAA, octobre 2000

Pendant 6 ans M. John Callahan était le Chef de Division de la Branche Accidents et Investigations de la FAA (Federal Aviation Administration, Ndt) à Washington DC. Dans son témoignage, il parle du vol d'un 747 de la Japan Airlines en 1986 qui a été suivi par un OVNI pendant 31 minutes dans le ciel de l'Alaska. L'OVNI a aussi suivi un vol d'United Airlines jusqu'à ce que l'avion atterrisse. Il y a eu confirmation visuelle aussi bien que confirmation radar depuis l'avion et depuis le sol. Cet événement a été assez significatif pour que l'Administrateur de la FAA, l'Amiral Engen, tienne un briefing le jour suivant auquel le FBI, la CIA, l'équipe d'étude scientifique du Président Reagan et d'autres ont participé. L'évidence de la bande magnétique radar, les communications du trafic aérien et des rapports papiers ont été rassemblés et présentés. En conclusion de ce meeting, les membres de la CIA ont informé tout le monde présent que"ce meeting n'avait jamais eu lieu" et que"cet incident n'avait jamais été enregistré". Ne réalisant pas qu'il existait d'autres évidences, ils ont confisqué seulement les évidences présentées, mais M. Callahan a pu sécuriser les évidences audio et vidéo de l'événement.

John Callahan: ...Maintenant dans les 747 il existe un radar dans le nez qui signale le mauvais temps au-dehors. Donc son radar accroche une cible. Il voit cette cible avec ses yeux. Et la cible, d'après la manière dont il l'a décrite, était une gigantesque boule avec des lumières tout autour. Et je crois qu'il a dit que c'était quatre fois plus gros qu'un 747 !

Et le militaire a dit quelque-chose comme, oui, je l'ai vu à 35 miles au nord d'Anchorage...
L'OVNI rebondissait autour du 747. Et lorsqu'il disait cela, le militaire le coupait et disait, il est maintenant à 2:00 ou 3:00 et il confirmait la position. Le contrôleur militaire a ce qu'ils appellent un radar sachant l'altitude, et ils ont des radars à longue et courte portée. Donc s'ils ne l'accrochent pas avec un système, ils l'accrochent avec un autre. Et si vous écoutez le militaire, à un moment il dit, je l'ai sur le radar d'altitude ou le radar de distance, ce qui indique qu'ils avaient une cible sur leur système. Ils répètent cela pendant la majeure partie des 31 minutes...

Ensuite le jour suivant, j'ai reçu un appel téléphonique de quelqu'un du Groupe d'Etude Scientifique [du Président Reagan], ou de la CIA, je ne suis pas sûr de qui il s'agissait lors du premier appel. Ils avaient des questions sur l'incident. J'ai dit:"je ne sais pas de quoi vous parlez, vous voulez probablement appeler l'Amiral" [l'Administrateur de la FAA Engen]. Quelques minutes plus tard, l'Amiral m'appella et me dit qu'il a fixé un briefing le lendemain matin à 9:00."Apporte tout ce que tu as. Amène tout le monde là-bas et donne-leur tout ce qu'ils veulent. Nous voulons sortir de cela. Laisse-les juste faire ce qu'ils veulent". Donc je suis venu avec tous les gens du Centre Technique. Nous avions toutes sortes de boîtes pleines de données que nous avions imprimées; ça remplissait la pièce. Ils ont fait entrer trois personnes du FBI, trois personnes de la CIA, et trois personnes de l'Equipe d'Etude Scientifique du Président Reagan, je ne sais pas qui étaient les autres gens mais ils étaient tous excités...

A la fin, ils ont fait jurer toutes les autres personnes dans la pièce que ce n'était jamais arrivé. Nous n'avions jamais assisté à cette réunion. Et ça n'a jamais été enregistré.

Steven Greer: Qui a dit cela ? Qui disait cela ?

John Callahan: C'était un des gars de la CIA. Ok ? Qu'ils n'avaient jamais été là et que cela ne s'était jamais passé. A ce moment j'ai dit, bon je ne sais pas pourquoi vous dites cela. Je veux dire, il y avait quelque-chose là-bas et si ce n'était pas le bombardier furtif, alors vous savez, c'est un OVNI. Et si c'est un OVNI, pourquoi ne voudriez-vous pas que les gens le sachent ? Oh, ils sont tous devenus excité là-dessus. Tu ne veux même pas dire ces mots. Il a dit que c'était la première fois qu'ils avaient 30 minutes de données radar sur un OVNI. Et ça les démange d'y mettre leurs mains et de découvrir ce que c'est et ce qui se passe réellement. Il dit que s'ils disent au public américain qu'ils sont tombés sur un OVNI là-bas, cela causerait la panique dans le pays. Donc de ce fait, tu ne peux pas en parler. Et ils sont en train de prendre toutes ces données...

Lorsqu'ils ont lu les rapports qui sont arrivés, la FAA a décidé qu'elle devait se protéger elle-même,"tu ne peux pas dire que tu as vu une cible", même si c'est ce qu'il a dit. Donc ils lui ont fait changer son rapport pour dire"symboles de position", ce qui ne fait pas penser à une cible. Bon si ce n'est pas une cible, alors beaucoup d'autres symboles de position que nous repérons [sur radar] ne sont pas non plus des cibles. Et lorsque j'ai lu cela, j'ai pensé"oh, il y a quelque-chose de louche ici, quelqu'un s'inquiète de quelque-chose et ils sont en train d'essayer de dissimuler tout cela".

Lorsque la CIA nous a dit que ce n'était jamais arrivé et que nous n'avions jamais assisté à cette réunion, je pense que c'était parce-qu'ils ne voulaient pas que le public sache que cela continuait. Normalement, nous sortirions une sorte d'annonce comme quoi telle ou telle chose était arrivée...

Les seuls qui voient un OVNI dans les programmes TV sont les"rednecks" qui vont chasser les alligators la nuit. Tu ne trouves pas d'initiés ou de professionnels qui disent"hey, laisse-moi te raconter ce que j'ai vu la nuit dernière". Ils ne montrent pas ça aux Etats-Unis. Donc si tu dis que tu as vu un OVNI, tu te mets toi-même dans la catégorie des simples d'esprit. C'est probablement une des raisons pour laquelle tu n'en entends pas parler. Mais aussi loin que je suis concerné, j'ai vu un OVNI chasser un 747 japonais à travers le ciel pendant plus d'une demi-heure sur radar. Et c'est plus rapide, d'après ce que je connais, que n'importe quel appareil que nous possédons.

Bon j'ai été impliqué dans beaucoup de camouflages avec la FAA. Lorsque nous avons fait le rapport au staff Reagan, j'étais derrière le groupe qui était là-bas. Et lorsqu'ils parlaient aux gens présents dans la salle, ils ont fait jurer à tous ces gens que cela n'était jamais arrivé. Mais ils ne m'ont jamais fait jurer que ce n'était jamais arrivé. Et cela m'ennuie toujours que nous ayons ces choses qui continuent et, lorsque tu vois quelque-chose à la TV ou que tu entends quelque-chose à la radio, les news, c'est dénigré comme si ce n'était pas là. Cela a été dur de ne rien dire.

Cela m'ennuie encore d'avoir vu tout cela, je sais tout cela, et je traîne cela, et personne ne veut poser la question pour avoir la réponse. Et cela m'irrite quelque peu. Et je ne pense pas que notre gouvernement devrait être établi de cette manière. Je pense que lorsque nous avons quelque-chose comme cela, nous pouvons probablement découvrir plus sur ce qu'il se passe dans le monde [mais pas le dissimuler]. S'ils [les OVNI] peuvent voyager aussi loin, cette distance avec ce type de machines, qui sait ce qu'ils pourraient faire ici pour la santé de la nation, des gens, la nourriture qu'ils pourraient leur donner, les cancers qu'ils pourraient guérir. Ils doivent savoir plus de choses que nous pour voyager à cette vitesse.

Pour les gens qui disent que si ces OVNI existaient, ils seraient un jour sur les radars et il y aurait des professionnels qui les verraient, je peux leur dire qu'en 1986 il y avait assez de professionnels qui l'ont vu. Cela a été apporté aux quartiers généraux, les quartiers généraux de la FAA, à Washington D.C. L'administrateur a vu la cassette de cela. Les gens qui ont été débriefés, ils ont tous vu. L'Equipe d'Etude Scientifique du Président Reagan, trois de ces professeurs, docteurs, ils l'ont vu. Ce sont eux qui ont vérifié mes propres pensées au sujet de cela. Ils étaient très, très excités au sujet des données. Ils ont dit que c'était la seule fois qu'un OVNI avait été enregistré sur radar pendant une durée de quelques 30 minutes. Et ils avaient toutes ces données à regarder...

Ce que je peux vous dire, c'est ce que j'ai vu de mes propres yeux. J'ai une cassette vidéo. J'ai la cassette des enregistrements radio. J'ai les rapports qui ont été remplis qui confirmeront ce que je vous dis. Et je suis un de ceux que vous appelez les"hauts officiels du gouvernement" dans la FAA. J'étais Chef de Division. J'étais seulement trois ou quatre rangs après Amiral...

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 10 sur 12

John Callahan

Chef de Division de la FAA, octobre 2000

Pendant 6 ans M. John Callahan était le Chef de Division de la Branche Accidents et Investigations de la FAA (Federal Aviation Administration, Ndt) à Washington DC. Dans son témoignage, il parle du vol d'un 747 de la Japan Airlines en 1986 qui a été suivi par un OVNI pendant 31 minutes dans le ciel de l'Alaska. L'OVNI a aussi suivi un vol d'United Airlines jusqu'à ce que l'avion atterrisse. Il y a eu confirmation visuelle aussi bien que confirmation radar depuis l'avion et depuis le sol. Cet événement a été assez significatif pour que l'Administrateur de la FAA, l'Amiral Engen, tienne un briefing le jour suivant auquel le FBI, la CIA, l'équipe d'étude scientifique du Président Reagan et d'autres ont participé. L'évidence de la bande magnétique radar, les communications du trafic aérien et des rapports papiers ont été rassemblés et présentés. En conclusion de ce meeting, les membres de la CIA ont informé tout le monde présent que"ce meeting n'avait jamais eu lieu" et que"cet incident n'avait jamais été enregistré". Ne réalisant pas qu'il existait d'autres évidences, ils ont confisqué seulement les évidences présentées, mais M. Callahan a pu sécuriser les évidences audio et vidéo de l'événement.

John Callahan: ...Maintenant dans les 747 il existe un radar dans le nez qui signale le mauvais temps au-dehors. Donc son radar accroche une cible. Il voit cette cible avec ses yeux. Et la cible, d'après la manière dont il l'a décrite, était une gigantesque boule avec des lumières tout autour. Et je crois qu'il a dit que c'était quatre fois plus gros qu'un 747 !

Et le militaire a dit quelque-chose comme, oui, je l'ai vu à 35 miles au nord d'Anchorage...
L'OVNI rebondissait autour du 747. Et lorsqu'il disait cela, le militaire le coupait et disait, il est maintenant à 2:00 ou 3:00 et il confirmait la position. Le contrôleur militaire a ce qu'ils appellent un radar sachant l'altitude, et ils ont des radars à longue et courte portée. Donc s'ils ne l'accrochent pas avec un système, ils l'accrochent avec un autre. Et si vous écoutez le militaire, à un moment il dit, je l'ai sur le radar d'altitude ou le radar de distance, ce qui indique qu'ils avaient une cible sur leur système. Ils répètent cela pendant la majeure partie des 31 minutes...

Ensuite le jour suivant, j'ai reçu un appel téléphonique de quelqu'un du Groupe d'Etude Scientifique [du Président Reagan], ou de la CIA, je ne suis pas sûr de qui il s'agissait lors du premier appel. Ils avaient des questions sur l'incident. J'ai dit:"je ne sais pas de quoi vous parlez, vous voulez probablement appeler l'Amiral" [l'Administrateur de la FAA Engen]. Quelques minutes plus tard, l'Amiral m'appella et me dit qu'il a fixé un briefing le lendemain matin à 9:00."Apporte tout ce que tu as. Amène tout le monde là-bas et donne-leur tout ce qu'ils veulent. Nous voulons sortir de cela. Laisse-les juste faire ce qu'ils veulent". Donc je suis venu avec tous les gens du Centre Technique. Nous avions toutes sortes de boîtes pleines de données que nous avions imprimées; ça remplissait la pièce. Ils ont fait entrer trois personnes du FBI, trois personnes de la CIA, et trois personnes de l'Equipe d'Etude Scientifique du Président Reagan, je ne sais pas qui étaient les autres gens mais ils étaient tous excités...

A la fin, ils ont fait jurer toutes les autres personnes dans la pièce que ce n'était jamais arrivé. Nous n'avions jamais assisté à cette réunion. Et ça n'a jamais été enregistré.

Steven Greer: Qui a dit cela ? Qui disait cela ?

John Callahan: C'était un des gars de la CIA. Ok ? Qu'ils n'avaient jamais été là et que cela ne s'était jamais passé. A ce moment j'ai dit, bon je ne sais pas pourquoi vous dites cela. Je veux dire, il y avait quelque-chose là-bas et si ce n'était pas le bombardier furtif, alors vous savez, c'est un OVNI. Et si c'est un OVNI, pourquoi ne voudriez-vous pas que les gens le sachent ? Oh, ils sont tous devenus excité là-dessus. Tu ne veux même pas dire ces mots. Il a dit que c'était la première fois qu'ils avaient 30 minutes de données radar sur un OVNI. Et ça les démange d'y mettre leurs mains et de découvrir ce que c'est et ce qui se passe réellement. Il dit que s'ils disent au public américain qu'ils sont tombés sur un OVNI là-bas, cela causerait la panique dans le pays. Donc de ce fait, tu ne peux pas en parler. Et ils sont en train de prendre toutes ces données...

Lorsqu'ils ont lu les rapports qui sont arrivés, la FAA a décidé qu'elle devait se protéger elle-même,"tu ne peux pas dire que tu as vu une cible", même si c'est ce qu'il a dit. Donc ils lui ont fait changer son rapport pour dire"symboles de position", ce qui ne fait pas penser à une cible. Bon si ce n'est pas une cible, alors beaucoup d'autres symboles de position que nous repérons [sur radar] ne sont pas non plus des cibles. Et lorsque j'ai lu cela, j'ai pensé"oh, il y a quelque-chose de louche ici, quelqu'un s'inquiète de quelque-chose et ils sont en train d'essayer de dissimuler tout cela".

Lorsque la CIA nous a dit que ce n'était jamais arrivé et que nous n'avions jamais assisté à cette réunion, je pense que c'était parce-qu'ils ne voulaient pas que le public sache que cela continuait. Normalement, nous sortirions une sorte d'annonce comme quoi telle ou telle chose était arrivée...

Les seuls qui voient un OVNI dans les programmes TV sont les"rednecks" qui vont chasser les alligators la nuit. Tu ne trouves pas d'initiés ou de professionnels qui disent"hey, laisse-moi te raconter ce que j'ai vu la nuit dernière". Ils ne montrent pas ça aux Etats-Unis. Donc si tu dis que tu as vu un OVNI, tu te mets toi-même dans la catégorie des simples d'esprit. C'est probablement une des raisons pour laquelle tu n'en entends pas parler. Mais aussi loin que je suis concerné, j'ai vu un OVNI chasser un 747 japonais à travers le ciel pendant plus d'une demi-heure sur radar. Et c'est plus rapide, d'après ce que je connais, que n'importe quel appareil que nous possédons.

Bon j'ai été impliqué dans beaucoup de camouflages avec la FAA. Lorsque nous avons fait le rapport au staff Reagan, j'étais derrière le groupe qui était là-bas. Et lorsqu'ils parlaient aux gens présents dans la salle, ils ont fait jurer à tous ces gens que cela n'était jamais arrivé. Mais ils ne m'ont jamais fait jurer que ce n'était jamais arrivé. Et cela m'ennuie toujours que nous ayons ces choses qui continuent et, lorsque tu vois quelque-chose à la TV ou que tu entends quelque-chose à la radio, les news, c'est dénigré comme si ce n'était pas là. Cela a été dur de ne rien dire.

Cela m'ennuie encore d'avoir vu tout cela, je sais tout cela, et je traîne cela, et personne ne veut poser la question pour avoir la réponse. Et cela m'irrite quelque peu. Et je ne pense pas que notre gouvernement devrait être établi de cette manière. Je pense que lorsque nous avons quelque-chose comme cela, nous pouvons probablement découvrir plus sur ce qu'il se passe dans le monde [mais pas le dissimuler]. S'ils [les OVNI] peuvent voyager aussi loin, cette distance avec ce type de machines, qui sait ce qu'ils pourraient faire ici pour la santé de la nation, des gens, la nourriture qu'ils pourraient leur donner, les cancers qu'ils pourraient guérir. Ils doivent savoir plus de choses que nous pour voyager à cette vitesse.

Pour les gens qui disent que si ces OVNI existaient, ils seraient un jour sur les radars et il y aurait des professionnels qui les verraient, je peux leur dire qu'en 1986 il y avait assez de professionnels qui l'ont vu. Cela a été apporté aux quartiers généraux, les quartiers généraux de la FAA, à Washington D.C. L'administrateur a vu la cassette de cela. Les gens qui ont été débriefés, ils ont tous vu. L'Equipe d'Etude Scientifique du Président Reagan, trois de ces professeurs, docteurs, ils l'ont vu. Ce sont eux qui ont vérifié mes propres pensées au sujet de cela. Ils étaient très, très excités au sujet des données. Ils ont dit que c'était la seule fois qu'un OVNI avait été enregistré sur radar pendant une durée de quelques 30 minutes. Et ils avaient toutes ces données à regarder...

Ce que je peux vous dire, c'est ce que j'ai vu de mes propres yeux. J'ai une cassette vidéo. J'ai la cassette des enregistrements radio. J'ai les rapports qui ont été remplis qui confirmeront ce que je vous dis. Et je suis un de ceux que vous appelez les"hauts officiels du gouvernement" dans la FAA. J'étais Chef de Division. J'étais seulement trois ou quatre rangs après Amiral...

2009/08/09

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 9 sur 12

Denis Letty (pilote de chasse général)

Au début des années 1960s, Letty est pilote de chasse commandant d'une escadrille, qui deviendra par la suite un escadron de pilotes sur Mirage 3. En 1966 il est au bureau chasse de l'état-major de la FATac, 1ère Région Aérienne (RA), qui reçoit les rapports d'enquête de la gendarmerie sur les objets volants non identifiés. 2 de ces rapports éveillent sa curiosité, dont un contenant les témoignages de personnes bien connues, qui lui paraissent crédibles, décrivant une observation semblable à celle de Trans-en-Provence, avec traces au sol comme si la terre avait été soufflée, et des colorations violettes. Il ne retrouvera jamais ce rapport.
Letty rejoint ensuite la 11ème escadre, qui fait mouvement Bremgarten (Allemagne) à Toul-Rozières. Il y passe 3 ans sur F-100 Super Sabre, avant de commander une promotion à Salon-de-Provence (dont fait partie Michel Tognini, futur spationaute).

Dans les années 1970s, Letty va à la 5ème escadre de chasse (Mirages 3 C, puis Mirage F1), fait l'Ecole de Guerre à Paris, et retrouve l'état-major de la FATac, cette fois comme chef du 3ème bureau Opérations. En 1980, il devient commandant la base aérienne de Strasbourg, jusqu'en Septembre 1982. Là, il fait l'IHEDN, à l'issue de quoi il est nommé chef d'état-major de l'inspection, avec l'inspection générale de l'armée de l'air.
Il prend ensuite le commandement du Centre des Operations de l'Armée de l'Air (CO Air) pendant les opérations de la fin de la Mauritanie, et surtout au Tchad.

Il est ensuite nommé adjoint à la Défense Aérienne à Aix-en-Provence, commandée par le général Lanata. Il est enfin chef de la mission militaire française auprès des aliés à Ramstein, où il a l'occasion de piloter des F-16 et des F-18 auprès de l'AFCENT (Air Forces in Central Europe). Le 18 Mai 1989 il crée avec Henri Bret (ancien pilote de l'Aéronavale) AvDef (AViation DEFence service), une société visant principalement l'entraînement à la guerre électronique et de tractage de cible pour le compte de la DGA, lors d'exercices au profit de l'Armée de l'air mais aussi de la Marine Nationale. Il prend sa retraite militaire en Novembre, avec le grade de général de division (CR) de l'armée de l'Air (2ème section, AA (35°)).

COMETA

En Mars 1995, Letty parle à Bernard Norlain d'un projet de comité sur les ovnis. Norlain trouve le sujet intéressant et lui recommande de contacter l'association des auditeurs du IHEDN, qui lui donna alors son aide [Bourdais]. En 1999, auditeur du IHEDN, Letty co-fonde l'association COMETA, devient dont il devient président. Cette année-là l'association publie un rapport intitulé OVNI et Défense : A quoi doit-on se préparer ? Au sujet des cas présentés dans ce rapport, Letty déclare : Nous voulons convaincre par le sérieux de notre enquête : tout ce qui n'était pas prouvé à été éliminé. (...) Nous espérons que l'Etat reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une énorme entité, mais le renforcement des structures existantes (le SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression) et la création d'une cellule de veille technologique [Malterre].
Le 18 Décembre 2000, Letty fait une conférence sur les phénomènes aériens non identifiés au sein de l'association Guerrelec (guerre électronique) "La Fayette".

“L’accumulation des observations bien documentées faites par des témoins crédibles oblige désormais à envisager toutes les hypothèses sur l’origine des objets volants non identifiés, les OVNI, et en particulier l’hypothèse extraterrestre. Les OVNI font désormais partie de notre environnement médiatique; les films, émissions de télévision, livres, publicités, etc., traitant des OVNI le démontrent amplement.”

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 9 sur 12

Denis Letty (pilote de chasse général)

Au début des années 1960s, Letty est pilote de chasse commandant d'une escadrille, qui deviendra par la suite un escadron de pilotes sur Mirage 3. En 1966 il est au bureau chasse de l'état-major de la FATac, 1ère Région Aérienne (RA), qui reçoit les rapports d'enquête de la gendarmerie sur les objets volants non identifiés. 2 de ces rapports éveillent sa curiosité, dont un contenant les témoignages de personnes bien connues, qui lui paraissent crédibles, décrivant une observation semblable à celle de Trans-en-Provence, avec traces au sol comme si la terre avait été soufflée, et des colorations violettes. Il ne retrouvera jamais ce rapport.
Letty rejoint ensuite la 11ème escadre, qui fait mouvement Bremgarten (Allemagne) à Toul-Rozières. Il y passe 3 ans sur F-100 Super Sabre, avant de commander une promotion à Salon-de-Provence (dont fait partie Michel Tognini, futur spationaute).

Dans les années 1970s, Letty va à la 5ème escadre de chasse (Mirages 3 C, puis Mirage F1), fait l'Ecole de Guerre à Paris, et retrouve l'état-major de la FATac, cette fois comme chef du 3ème bureau Opérations. En 1980, il devient commandant la base aérienne de Strasbourg, jusqu'en Septembre 1982. Là, il fait l'IHEDN, à l'issue de quoi il est nommé chef d'état-major de l'inspection, avec l'inspection générale de l'armée de l'air.
Il prend ensuite le commandement du Centre des Operations de l'Armée de l'Air (CO Air) pendant les opérations de la fin de la Mauritanie, et surtout au Tchad.

Il est ensuite nommé adjoint à la Défense Aérienne à Aix-en-Provence, commandée par le général Lanata. Il est enfin chef de la mission militaire française auprès des aliés à Ramstein, où il a l'occasion de piloter des F-16 et des F-18 auprès de l'AFCENT (Air Forces in Central Europe). Le 18 Mai 1989 il crée avec Henri Bret (ancien pilote de l'Aéronavale) AvDef (AViation DEFence service), une société visant principalement l'entraînement à la guerre électronique et de tractage de cible pour le compte de la DGA, lors d'exercices au profit de l'Armée de l'air mais aussi de la Marine Nationale. Il prend sa retraite militaire en Novembre, avec le grade de général de division (CR) de l'armée de l'Air (2ème section, AA (35°)).

COMETA

En Mars 1995, Letty parle à Bernard Norlain d'un projet de comité sur les ovnis. Norlain trouve le sujet intéressant et lui recommande de contacter l'association des auditeurs du IHEDN, qui lui donna alors son aide [Bourdais]. En 1999, auditeur du IHEDN, Letty co-fonde l'association COMETA, devient dont il devient président. Cette année-là l'association publie un rapport intitulé OVNI et Défense : A quoi doit-on se préparer ? Au sujet des cas présentés dans ce rapport, Letty déclare : Nous voulons convaincre par le sérieux de notre enquête : tout ce qui n'était pas prouvé à été éliminé. (...) Nous espérons que l'Etat reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une énorme entité, mais le renforcement des structures existantes (le SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression) et la création d'une cellule de veille technologique [Malterre].
Le 18 Décembre 2000, Letty fait une conférence sur les phénomènes aériens non identifiés au sein de l'association Guerrelec (guerre électronique) "La Fayette".

“L’accumulation des observations bien documentées faites par des témoins crédibles oblige désormais à envisager toutes les hypothèses sur l’origine des objets volants non identifiés, les OVNI, et en particulier l’hypothèse extraterrestre. Les OVNI font désormais partie de notre environnement médiatique; les films, émissions de télévision, livres, publicités, etc., traitant des OVNI le démontrent amplement.”

2009/08/07

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 8 sur 12


Gordon W. Cammell, Royal Air Force, en retraite.

En ces occasions ou le sujet des OVNIS est discuté, j'ai raconté des expériences, certaines personnelles et certaines de seconde main, dont j'ai connaissance. J'ai été maintenant invité à enregistrer les détails de ces incidents et bien que l'un d'eux se soit produit il y a cinquante ans, ils sont toujours tout à fait nets dans mon esprit.

Je suis un officier retraité de la Royal Air Force et j'ai pensé en tout plus de vingt ans en tant que pilote dans l'Armée de l'Air Royale de la Nouvelle Zélande et la R.A.F. En mai 1943 j'étais le capitaine d'un bombardier Lancaster, et quand nous avons traversé la Manche en revenant d'une raid de bombardement au-dessus de l'Allemagne, Moi et tout mon équipage avons vu ce qui a semblé être une énorme sphère orange sur ou au-dessus de la mer, à sept ou huit mille pieds au-dessous de nous. Elle a semblé être stationnaire pendant que nous l'observions, pendant environ dix minutes, et l'intensité de sa luminosité claire et constante. Nous avons décidé que ce n'était pas un avion ou un bateau en feu, puisque nous ne pouvions pas voir de flammes ou de réflexions changeantes sur l'eau. Après avoir atterri à notre base de la R.A.F. à East Wretham, Suffolk, Angleterre, nous avons rapporté notre observation à l'officier s'occupant du debriefing qui n'a également eu aucune idée de ce que nous avions vu.

En 1953 j'étais basé à Coltishall, terrain de la R.A.F., Norfolk, Angleterre en tant que pilote de chasseur de nuit à réaction Meteor. Lors d'un un exercice de routine de vol de nuit de nos équipages, celui du capitaine F/OJ.

Allison et de son opérateur radar, F/OI Heavers, ont rapporté voir un OVNI en forme de cigare avec des
lumières intérieures vertes visibles par des ouvertures. Quand cet équipage est arrivé dans la salle de réunion à son retour, ils étaient toutes deux très excités et convaincus que l'objet qu'ils avaient vu était extra terrestre, en raison de sa configuration très peu commune et sa grande vitesse. Le jour suivant nous avons appris que l'équipage d'un autre chasseur de nuit à réaction de l'escadron numéro 85, volant près de leur base R.A.F. de Maidstone, Kent (à plus de cent milles de Coltishall) avait rapporté une observation identique seulement trois minutes après la rencontre par notre équipage. Trois minutes pour couvrir une distance de 100 milles signifiaient que l'OVNI avait voyagé à environ deux mille miles par heures, ce qui était bien au-dessus des possibilités de n'importe quel avion au Royaume Uni à ce moment-là de l'histoire.

A peu près à la même époque que l'observation d'OVNI rapportée ci-dessus, pendant une après-midi, je faisais mon service dans la tour de contrôle en tant que "pilote de service." Le brouillard couvrait le terrain, donnant une visibilité très limitée sur le sol pour les décollages et les atterrissages, et ainsi les vols avait cessé pour ce jour. Cependant, un ordre a été reçu émanant de l'officier commandant le site de radar d'interception et de contrôle au sol de R.A.F. Neatishead, pour que soient envoyés deux équipages de Meteor, et que ces équipages s'élèvent à 30.000 pieds et tentent d'intercepter et d'identifier deux OVNIS qui sont apparus sur les écrans de radar, se déplaçant à une vitesse au-dessus de 1700 miles par heures, vers l'intérieur après avoir croisé la côte du Norfolk en venant de la mer. Cependant, bien avant que notre avion puisse avoir atteint l'altitude assignée, les OVNIS sont repartis en arrière et se sont dirigés vers le continent européen et n'étaient plus visibles sur les écrans des radars au sol. Nos équipages aériens n'ont pas vu les OVNIS visuellement ou sur leurs écrans de radar, puisqu'ils étaient hors de leur portées avant qu'ils aient fini leur ascension.
Pendant quelques années mon épouse et moi avons possédé une maison de vacances proche de Victoria, Colombie britannique, Canada, et nous avons passé deux ou trois mois là bas chaque été. Notre maison disposait d'une grande vue dégagée au-dessus des champs à Horo Straight, d'une distance de 1.5 miles, qui se trouve entre l'île de Vancouver et les îles de San Juan de l'état de Washington. Cette vue était offerte par une grande fenêtre dans le living où nous nous détendions, particulièrement pendant la soirée. Très souvent nous ne tirions pas les rideaux de sorte que nous puissions apprécier le lever d'une pleine lune tandis qu'elle apparaissait au-dessus de l'île, et laissait à gauche une lueur réfléchissante orange sur la mer dans le premier plan. Nous avons parfois vu des lumières de différentes couleurs se déplaçant à travers le ciel, et celles-ci restaient parfois stationnaires pendant un certain temps avant de se remettre à se déplacer. J'ai pour passer neuf ans en tant que pilote à voler avec des petits et grands hélicoptères. Je crois que je les aurais identifiés si cela avait été le cas. J'ai toujours été intrigué par ces lumières, mais comme elles ne sont pas apparues souvent, je n'ai pas trop pensé à elles.

Cependant en été de 1991 quand le soleil était couché, et qu'il faisait tout à fait sombre, j'ai vu deux boules oranges au-dessus ou proches de l'eau à Horo Straight à à peu près deux miles de distance. Elles étaient très grandes, au moins cinquante pieds de diamètre, et étaient immobiles. J'ai pris mes jumelles pour regarder ces objets, mais ne je ne pouvais distinguer aucun détails dans leur luminescence orange. Au commencement, elles étaient très proches l'une de l'autre et pouvaient être vus dans la largeur focale de l'objectif binoculaire. Puis après environ quinze ou vingt minutes, peut-être, elles ont semblé dériver à part l'une de l'autre de sorte que je n'aie pas pu observer les deux boules oranges par l'objectif en même temps. Tout en regardant ces phénomènes je me suis rappelé que j'avais vu quelque chose de très semblable à ceci en 1943 sur ou au-dessus de la Manche. Depuis cette date, je n'arrivais pas à me persuader que j'avais observé des véhicules extra-terrestres, et j'avais estimé qu'il devait y avoir une explication logique pour cela. Après peut-être une heure, quand rien n'a semblé avoir changé et les boules oranges sont apparues là où elles étaient quand je les ai vues la première fois, je me suis senti fatigué et je me suis retiré pour dormir. Pendant la nuit je me suis réveillé et j'ai regardé si les boules oranges étaient encore visibles, mais elles avaient disparu. Pendant le jour suivant ou les deux jours suivant j'ai étudié nos journaux locaux pour apprendre si d'autres personnes avaient rapporté des observations peu communes sur Horo Straight, mais il n'y avait rien. J'ai demandé à certains de nos voisins s'ils avaient vu quoi que ce soit d'inhabituel cette nuit là, mais pour ceux à qui j'ai parlé, leur rideaux avaient été tirés et aucun d'entre eux n'avait vu quoi que ce soit d'étrange.

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 8 sur 12


Gordon W. Cammell, Royal Air Force, en retraite.

En ces occasions ou le sujet des OVNIS est discuté, j'ai raconté des expériences, certaines personnelles et certaines de seconde main, dont j'ai connaissance. J'ai été maintenant invité à enregistrer les détails de ces incidents et bien que l'un d'eux se soit produit il y a cinquante ans, ils sont toujours tout à fait nets dans mon esprit.

Je suis un officier retraité de la Royal Air Force et j'ai pensé en tout plus de vingt ans en tant que pilote dans l'Armée de l'Air Royale de la Nouvelle Zélande et la R.A.F. En mai 1943 j'étais le capitaine d'un bombardier Lancaster, et quand nous avons traversé la Manche en revenant d'une raid de bombardement au-dessus de l'Allemagne, Moi et tout mon équipage avons vu ce qui a semblé être une énorme sphère orange sur ou au-dessus de la mer, à sept ou huit mille pieds au-dessous de nous. Elle a semblé être stationnaire pendant que nous l'observions, pendant environ dix minutes, et l'intensité de sa luminosité claire et constante. Nous avons décidé que ce n'était pas un avion ou un bateau en feu, puisque nous ne pouvions pas voir de flammes ou de réflexions changeantes sur l'eau. Après avoir atterri à notre base de la R.A.F. à East Wretham, Suffolk, Angleterre, nous avons rapporté notre observation à l'officier s'occupant du debriefing qui n'a également eu aucune idée de ce que nous avions vu.

En 1953 j'étais basé à Coltishall, terrain de la R.A.F., Norfolk, Angleterre en tant que pilote de chasseur de nuit à réaction Meteor. Lors d'un un exercice de routine de vol de nuit de nos équipages, celui du capitaine F/OJ.

Allison et de son opérateur radar, F/OI Heavers, ont rapporté voir un OVNI en forme de cigare avec des
lumières intérieures vertes visibles par des ouvertures. Quand cet équipage est arrivé dans la salle de réunion à son retour, ils étaient toutes deux très excités et convaincus que l'objet qu'ils avaient vu était extra terrestre, en raison de sa configuration très peu commune et sa grande vitesse. Le jour suivant nous avons appris que l'équipage d'un autre chasseur de nuit à réaction de l'escadron numéro 85, volant près de leur base R.A.F. de Maidstone, Kent (à plus de cent milles de Coltishall) avait rapporté une observation identique seulement trois minutes après la rencontre par notre équipage. Trois minutes pour couvrir une distance de 100 milles signifiaient que l'OVNI avait voyagé à environ deux mille miles par heures, ce qui était bien au-dessus des possibilités de n'importe quel avion au Royaume Uni à ce moment-là de l'histoire.

A peu près à la même époque que l'observation d'OVNI rapportée ci-dessus, pendant une après-midi, je faisais mon service dans la tour de contrôle en tant que "pilote de service." Le brouillard couvrait le terrain, donnant une visibilité très limitée sur le sol pour les décollages et les atterrissages, et ainsi les vols avait cessé pour ce jour. Cependant, un ordre a été reçu émanant de l'officier commandant le site de radar d'interception et de contrôle au sol de R.A.F. Neatishead, pour que soient envoyés deux équipages de Meteor, et que ces équipages s'élèvent à 30.000 pieds et tentent d'intercepter et d'identifier deux OVNIS qui sont apparus sur les écrans de radar, se déplaçant à une vitesse au-dessus de 1700 miles par heures, vers l'intérieur après avoir croisé la côte du Norfolk en venant de la mer. Cependant, bien avant que notre avion puisse avoir atteint l'altitude assignée, les OVNIS sont repartis en arrière et se sont dirigés vers le continent européen et n'étaient plus visibles sur les écrans des radars au sol. Nos équipages aériens n'ont pas vu les OVNIS visuellement ou sur leurs écrans de radar, puisqu'ils étaient hors de leur portées avant qu'ils aient fini leur ascension.
Pendant quelques années mon épouse et moi avons possédé une maison de vacances proche de Victoria, Colombie britannique, Canada, et nous avons passé deux ou trois mois là bas chaque été. Notre maison disposait d'une grande vue dégagée au-dessus des champs à Horo Straight, d'une distance de 1.5 miles, qui se trouve entre l'île de Vancouver et les îles de San Juan de l'état de Washington. Cette vue était offerte par une grande fenêtre dans le living où nous nous détendions, particulièrement pendant la soirée. Très souvent nous ne tirions pas les rideaux de sorte que nous puissions apprécier le lever d'une pleine lune tandis qu'elle apparaissait au-dessus de l'île, et laissait à gauche une lueur réfléchissante orange sur la mer dans le premier plan. Nous avons parfois vu des lumières de différentes couleurs se déplaçant à travers le ciel, et celles-ci restaient parfois stationnaires pendant un certain temps avant de se remettre à se déplacer. J'ai pour passer neuf ans en tant que pilote à voler avec des petits et grands hélicoptères. Je crois que je les aurais identifiés si cela avait été le cas. J'ai toujours été intrigué par ces lumières, mais comme elles ne sont pas apparues souvent, je n'ai pas trop pensé à elles.

Cependant en été de 1991 quand le soleil était couché, et qu'il faisait tout à fait sombre, j'ai vu deux boules oranges au-dessus ou proches de l'eau à Horo Straight à à peu près deux miles de distance. Elles étaient très grandes, au moins cinquante pieds de diamètre, et étaient immobiles. J'ai pris mes jumelles pour regarder ces objets, mais ne je ne pouvais distinguer aucun détails dans leur luminescence orange. Au commencement, elles étaient très proches l'une de l'autre et pouvaient être vus dans la largeur focale de l'objectif binoculaire. Puis après environ quinze ou vingt minutes, peut-être, elles ont semblé dériver à part l'une de l'autre de sorte que je n'aie pas pu observer les deux boules oranges par l'objectif en même temps. Tout en regardant ces phénomènes je me suis rappelé que j'avais vu quelque chose de très semblable à ceci en 1943 sur ou au-dessus de la Manche. Depuis cette date, je n'arrivais pas à me persuader que j'avais observé des véhicules extra-terrestres, et j'avais estimé qu'il devait y avoir une explication logique pour cela. Après peut-être une heure, quand rien n'a semblé avoir changé et les boules oranges sont apparues là où elles étaient quand je les ai vues la première fois, je me suis senti fatigué et je me suis retiré pour dormir. Pendant la nuit je me suis réveillé et j'ai regardé si les boules oranges étaient encore visibles, mais elles avaient disparu. Pendant le jour suivant ou les deux jours suivant j'ai étudié nos journaux locaux pour apprendre si d'autres personnes avaient rapporté des observations peu communes sur Horo Straight, mais il n'y avait rien. J'ai demandé à certains de nos voisins s'ils avaient vu quoi que ce soit d'inhabituel cette nuit là, mais pour ceux à qui j'ai parlé, leur rideaux avaient été tirés et aucun d'entre eux n'avait vu quoi que ce soit d'étrange.

2009/08/05

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 7 sur 12

Giraud, René (colonel)
Le 7 mars 1977 à 20 h 34, dans la région de Chaumont, lors d'une mission d'exercice bombardement et navigation de nuit, rencontre du colonel René Giraud et de son navigateur : Ce soir-là, commandant au sein de l'escadron de bombardement Arbois, je viens d'effectuer un exercice de nuit à bord d'un bombardier Mirage IV avec mon navigateur, le capitaine Jean-Paul Abraham. On rentre sur Luxeuil à 9750 m d'altitude et à environ 1000 km/h. Nous sommes à la verticale de Chaumont quand une lueur arrive sur notre droite. Elle est identique au phare de reconnaissance d'un chasseur Mirage III. Le contrôleur radar de Contrexéville dort-il ? L'objet continue de s'approcher, au même niveau que nous... Pas normal, il devrait rester en-dessous. Je préviens le contrôleur au sol, mais il me dit qu'il n'y a absolument rien. Et ça se rapproche... Ce n'est pas un avion, ce n'est pas un missile. Je commence doucement à évoluer à droite. Et il reste à l'intérieur de mon virage, collé à ma trajectoire. Aussitôt, je vire sec. Cet objet est en train de nous "bouffer" carrément à moins de 1 km en secteur arrière comme lors d'une passe de tir ! Il vole beaucoup plus vite que moi... Et ça va durer ainsi 40 s ! Je ne peux absolument rien faire... Je ralentis mon virage, et ce truc part à une vitesse inouïe ! 30 s après avoir repris le cap sur la base, je dis à mon navigateur : "Fais attention, ça revient !..." Je sens qu'on m'observe ! Je vire très sec à droite dès le départ, après avoir mis les réacteurs à fond. L'objet nous refais le même cinéma. Et là, il arrive très près. J'ai une impression de forme et de masse imposante derrière, beaucoup plus grosse que mon Mirage. Jean-Paul tente de prendre des photos. Je renverse légèrement et la lumière repart vers l'ouest avec une accélération phénoménale, en produisant une espèce de traînée... Quand on s'est posés à Luxeuil, on était sonnés... Cette observation sera citée dans le rapport Cometa de 1999.

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 7 sur 12

Giraud, René (colonel)
Le 7 mars 1977 à 20 h 34, dans la région de Chaumont, lors d'une mission d'exercice bombardement et navigation de nuit, rencontre du colonel René Giraud et de son navigateur : Ce soir-là, commandant au sein de l'escadron de bombardement Arbois, je viens d'effectuer un exercice de nuit à bord d'un bombardier Mirage IV avec mon navigateur, le capitaine Jean-Paul Abraham. On rentre sur Luxeuil à 9750 m d'altitude et à environ 1000 km/h. Nous sommes à la verticale de Chaumont quand une lueur arrive sur notre droite. Elle est identique au phare de reconnaissance d'un chasseur Mirage III. Le contrôleur radar de Contrexéville dort-il ? L'objet continue de s'approcher, au même niveau que nous... Pas normal, il devrait rester en-dessous. Je préviens le contrôleur au sol, mais il me dit qu'il n'y a absolument rien. Et ça se rapproche... Ce n'est pas un avion, ce n'est pas un missile. Je commence doucement à évoluer à droite. Et il reste à l'intérieur de mon virage, collé à ma trajectoire. Aussitôt, je vire sec. Cet objet est en train de nous "bouffer" carrément à moins de 1 km en secteur arrière comme lors d'une passe de tir ! Il vole beaucoup plus vite que moi... Et ça va durer ainsi 40 s ! Je ne peux absolument rien faire... Je ralentis mon virage, et ce truc part à une vitesse inouïe ! 30 s après avoir repris le cap sur la base, je dis à mon navigateur : "Fais attention, ça revient !..." Je sens qu'on m'observe ! Je vire très sec à droite dès le départ, après avoir mis les réacteurs à fond. L'objet nous refais le même cinéma. Et là, il arrive très près. J'ai une impression de forme et de masse imposante derrière, beaucoup plus grosse que mon Mirage. Jean-Paul tente de prendre des photos. Je renverse légèrement et la lumière repart vers l'ouest avec une accélération phénoménale, en produisant une espèce de traînée... Quand on s'est posés à Luxeuil, on était sonnés... Cette observation sera citée dans le rapport Cometa de 1999.

2009/08/03

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 5 sur 12

Claude Bosc (colonel)
Le 3 mars 1976 à 23 h, le commandant Claude Bosc raconte :
Ce soir-là, en tant qu'élève pilote de chasse à l'école de Tours, j'effectue un vol solo avec plusieurs collègues dans le cadre d'un exercice de navigation de nuit. J'ai décollé seul à bord d'un Lockheed T-33SF, un avion à réaction de construction américaine utilisé pour l'entraînement, pour effectuer un circuit aérien reliant Rennes, Poitiers et Tours. Vers 23 h, alors que je survole la région de Poitiers à 7000 m d'altitude, dans la nuit noire, au travers de mon collimateur, je vois monter verticalement du sol ce qui ressemble à une fusée de couleur verte. D'un seul coup, elle se stabilise à l'altitude de l'avion et en 3 s fonce sur moi "plein viseur" à une vitesse absolument fulgurante. La collision semble inévitable. Je me souviens avoir instinctivement croisé mes bras en avant pour me protéger. Et là, je vois distinctement passer une boule lumineuse verte de 1 à 2 m de diamètre à hauteur de ma verrière en plexiglas et à environ 30 cm sur l'aile droite... Cette boule est suivie d'une traînée lumineuse du même vert vif, comparable à une queue de comète avec à l'intérieur une partie centrale blanche, d'une lumière aussi aveuglante que du magnésium, et au milieu ce qui m'a paru être un éclair de couleur rouge. Je revois encore toute la cabine à l'intérieur. Tout était devenu fluo ! Ensuite, elle a disparu aussitôt et je ne l'ai plus vue. Je me souviens avoir demandé à la station radar qui surveillait mon vol si elle avait repéré quelque chose. Les contrôleurs m'ont dit que non. A 1 h De retour à la salle de débriefing, (...) j'apprends qu'un sergent-pilote qui me précédait à bord d'un autre T-33 a vu de loin le départ de cet objet. Notre commandant déclara l'incident clos. Il ne donna lieu à aucun rapport écrit.

Qui Mieux Qu'un Pilote ? 5 sur 12

Claude Bosc (colonel)
Le 3 mars 1976 à 23 h, le commandant Claude Bosc raconte :
Ce soir-là, en tant qu'élève pilote de chasse à l'école de Tours, j'effectue un vol solo avec plusieurs collègues dans le cadre d'un exercice de navigation de nuit. J'ai décollé seul à bord d'un Lockheed T-33SF, un avion à réaction de construction américaine utilisé pour l'entraînement, pour effectuer un circuit aérien reliant Rennes, Poitiers et Tours. Vers 23 h, alors que je survole la région de Poitiers à 7000 m d'altitude, dans la nuit noire, au travers de mon collimateur, je vois monter verticalement du sol ce qui ressemble à une fusée de couleur verte. D'un seul coup, elle se stabilise à l'altitude de l'avion et en 3 s fonce sur moi "plein viseur" à une vitesse absolument fulgurante. La collision semble inévitable. Je me souviens avoir instinctivement croisé mes bras en avant pour me protéger. Et là, je vois distinctement passer une boule lumineuse verte de 1 à 2 m de diamètre à hauteur de ma verrière en plexiglas et à environ 30 cm sur l'aile droite... Cette boule est suivie d'une traînée lumineuse du même vert vif, comparable à une queue de comète avec à l'intérieur une partie centrale blanche, d'une lumière aussi aveuglante que du magnésium, et au milieu ce qui m'a paru être un éclair de couleur rouge. Je revois encore toute la cabine à l'intérieur. Tout était devenu fluo ! Ensuite, elle a disparu aussitôt et je ne l'ai plus vue. Je me souviens avoir demandé à la station radar qui surveillait mon vol si elle avait repéré quelque chose. Les contrôleurs m'ont dit que non. A 1 h De retour à la salle de débriefing, (...) j'apprends qu'un sergent-pilote qui me précédait à bord d'un autre T-33 a vu de loin le départ de cet objet. Notre commandant déclara l'incident clos. Il ne donna lieu à aucun rapport écrit.

134 milliards de dollars - Interrogation parlementaire


134 MILLIARDS DE DOLLARS - CHRONOLOGIE



I. 134 milliards de dollars (8 juin)

II. 134 milliards de dollars - suite (10 juin)

III. 134 milliards de dollars - trop gros pour être faux (14 juin)

IV. 134 milliards de dollars - les mystères de l'information (16 juin)

V. 134 milliards de dollars - les comptes ne tournent pas rond ! (24 juin)

VI. 134 milliards de dollars - le mystère continue ! (30 juin)

VII. 134 milliards de dollars - Hal Turner (4 juillet)

VIII. 134 milliards de dollars - Dragon Family (6 juillet)

IX. 134 milliards de dollars - Ordre exécutif 11110 (15 juillet)

X. 134 milliards de dollars - Interrogation parlementaire (3 août)



Résumé de l'affaire (5 septembre)



XI. 134 milliards de dollars - Autre saisie ! (18 septembre)

XII. Nouvelle série : 180 milliards de dollars (19 septembre)

XIII. 314,5 milliards de dollars : la piste russe ! (21 septembre)

XIV. xyz ... milliards de dollars : conférence de presse (22 septembre)



* * *


[MàJ - 19 août 2009] Ce n'est pas une, mais deux interrogations parlementaires, présentées par le même parti démocrate italien à un mois de distance !!! (source)



* * *


Deux mois jour pour jour après la saisie à Chiasso de 134,5 milliards de dollars, nul ne sait encore, publiquement du moins, si ces titres sont vrais ou faux.



Et personne n'en parle. Silence total sur les ondes, à la radio, la télé, les journaux, etc. Et même sur Internet, impossible d'obtenir des infos à jour...



Sauf sur Adscriptor !



Deux mois pour beaucoup de questions et aucune véritable réponse : il est inconcevable que des "experts" mettent autant de temps pour estimer que quelques bouts de papier sont des vrais ou des faux. Et ce ne sont pas les déclarations que les américains ont rendu publiques qui prouvent quoi que ce soit. Or vu que les autorités italiennes n'ont pas encore communiqué de "résultats officiels" des soi-disant expertises, j'ai plutôt tendance à interpréter ce silence prolongé comme un aveu d'authenticité des titres. Voir ici.



Sur le dernier supplément hebdomadaire du quotidien Repubblica du 31 juillet, qui s'appelle Venerdì car il sort le vendredi, le magazine consacre quatre pages à ce qu'ils qualifient d'intrigue internationale.





Sur le fond, l'article signé par Riccardo Staglianò n'ajoute rien de plus que ce que vous avez déjà lu dans mes différents billets. Quelques détails sont cependant assez révélateurs :
  • Les "experts" des services secrets de l'ambassade américaine à Rome déclarent au journaliste :
    Nous ne pouvons en dire plus, mais il ne s'agit même pas de contrefaçons, puisque cela supposerait l'existence d'originaux. Or ce sont simplement des titres fictifs, totalement inventés.
    Un peu léger, comme thèse...


  • Le procureur en chef chargé de l'enquête, n'en dit pas davantage :
    Si les titres étaient vrais, ça aurait pu être la saisie du siècle. Mais même s'ils sont faux, il reste à comprendre à qui les japonais voulaient refiler leur butin, certainement pas à des particuliers...


  • L'avocat qui a été contacté par le citoyen italien mêlé à cette histoire pour défendre les deux japonais explique que ce qui les préoccupait surtout, c'était qu'il pût récupérer les titres : « Ils sont très importants pour nous ».


  • Une économiste experte d'affaires criminelles, Loretta Napoleni, avoue que cette histoire est très mystérieuse :
    - soit les titres sont vrais, et le Japon chercherait à s'en débarrasser pour se libérer simultanément d'une partie de la dette américaine qu'il détient ;



    - soit les titres sont faux, et en injectant d'un coup une telle somme sur les marchés, ce serait une arme spéculative terrible pour faire dégringoler le cours du billet vert.



    - vrais ou faux, en Suisse, quelqu'un était prêt à les écouler !
Et nous revoilà donc au point de départ, à savoir la question du dollar comme monnaie de référence.



Est-ce un hasard si au sommet du G8 de L'Aquila, l'initiative "united future world currency" d'une future monnaie mondiale de référence - promue par les italiens... - a été présentée en conférence de presse par le président Russe Medvedev ?





Un signe qui s'ajoute à de nombreux autres, tous semblant indiquer que « le monde sort définitivement du cadre de référence des soixante dernières années » (je vais encore me faire taper dessus par les purs et durs, mais faute d'une analyse sérieuse et divulgatrice que je ne suis pas capable de faire, je laisse à chacun/e le soin de se forger son opinion...).



Ceci dit, pour en revenir à nos 134,5 milliards de dollars, j'ai découvert que dès le mois dernier, un député du Parti Démocrate (PD en italien, je doute qu'on ait un jour un parti démocrate en France...), Antonio Misiani, a présenté le 17 juin une interrogation parlementaire à réponse écrite adressée au Ministre Giulio Tremonti.





Nous aussi attendons impatiemment la réponse du Ministre !





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P.S. Un lecteur m'a conseillé de m'intéresser à l'opération Lys d'or en rapport avec cette affaire, mais en dépit de mes recherches je n'ai pas trouvé de liens évidents entre les deux. Cela dit, cette autre histoire est totalement extravagante !...



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lala moulati ana9a maghribia